About this project

En Guinée, bien que d’autres facteurs favorisent la destruction de l’environnement, il est t’a souligné qu’avec la multiplication des projets miniers, le changement climatique s’est accéléré dans plusieurs zones du pays affectant les moyens de subsistances des communautés ainsi que leur environnement (perte des forêts, pollution des cours d’eau...). Le pays vient de lancer le projet Simandou, l’un des plus grands projets miniers d’Afrique et touche plusieurs localités dont la préfecture de Beyla qui concentre les blocs 3 et 4 gérées par Rio Tinto. Les constats issus du terrain et les analyses des communications officielles révèlent une forte priorité accordée aux retombées économiques et à l’exploitation des ressources, parfois au détriment d’un dialogue inclusif avec les communautés affectées et d’une prise en compte effective des impacts socio environnementaux. Dans ce contexte, les jeunes et les communautés locales demeurent faiblement impliqués dans les processus décisionnels et les espaces de concertation, souvent par manque de moyens, d’information et de compétences leur permettant d’agir.

Face à cette situation, il est important de renforcer la participation citoyenne, la vigilance communautaire et la co-construction de solutions durables d’où le projet de mobilisation des jeunes pour une gestion responsable et durable du projet minier Simandou.

Ce projet vise à mobiliser et former 20 jeunes bénévoles issus des zones impactées par le projet Simandou pour qu’ils deviennent de véritables agents de veille environnementale et de plaidoyer communautaire.
À travers un programme structuré combinant renforcement de capacités, création d’une plateforme numérique de surveillance, mise en place d’un cadre de dialogue multi-acteurs, et des actions pratiques telles que la promotion de foyers améliorés et la mise en place de pépinières communautaires, l’initiative vise à réduire les impacts négatifs de l’exploitation minière, tout en renforçant la résilience écologique et sociale des communautés.

Goals and Objectives

Ce projet vise à mobiliser et autonomiser 20 jeunes bénévoles de la préfecture de Beyla afin de veiller à une gestion responsable et durable du projet Simandou. Pour atteindre cet objectif, nous allons :

  1. Former 20 jeunes issus des villages impactés pour qu’ils soient capables de sensibiliser leurs communautés, documenter les impacts environnementaux et mener des actions de plaidoyer.
  2. Créer et rendre opérationnelle une plateforme numérique de veille citoyenne pour centraliser, analyser et partager en temps réel les données et témoignages recueillis.
  3. Instaurer un cadre de dialogue multi-acteurs réunissant communautés locales, autorités publiques, société civile et sociétés minières pour co-construire des solutions durables.
  4. Organiser des sessions pratiques sur les foyers améliorés et soutenir la création de pépinières communautaires pour restaurer les zones écologiquement dégradées.

Bénéficiaires visés : Les bénéficiaires directs sont les jeunes et communautés locales des zones impactées par Simandou. Leur choix s’explique par le fait que leurs préoccupations sont rarement prises en compte malgré leur fort potentiel et leur rôle stratégique comme acteurs de changement. Ils sont aussi parmi les premiers touchés par les impacts de l’exploitation minière.

Durabilité
L’impact du projet sera maintenu grâce à l’autonomisation des jeunes formés, à la pérennisation du cadre de dialogue et à l’appropriation des pratiques durables comme les foyers améliorés et les pépinières communautaires. Ces outils et savoir-faire resteront utilisables et réplicables au-delà de la durée du projet.
Cette initiative répond à une problématique nationale, puisque la Guinée, pays à forte vocation minière, doit équilibrer développement économique et préservation environnementale. Le modèle développé à Beyla pourra être reproduit dans d’autres préfectures confrontées aux mêmes enjeux, offrant ainsi un potentiel réel de réplication et d’expansion à l’échelle nationale et régionale.

Expected result
  • 20 jeunes don’t 50 % de jeunes femmes issus des villages impactés par le projet simandou sont capables de sensibiliser leurs communautés, documenter les impacts environnementaux et mener des actions de plaidoyer d’ici fin Février 2026
  • 100 sessions de sensibilisations sont réalisées sur les enjeux du projet simandou, la protection des ressources naturelles (forêts, cours d’eau), les droits des communautés et la veille citoyenne d’ici fin août 2026
  • 50 % de la population des villages impactés sont touchés par les actions de sensibilisation d’ici fin août 2026
  •  Une plateforme numérique de veille citoyenne est créée et opérationnelle pour centraliser, analyser et partager en temps réel les données et témoignages recueillis sur le terrain d’ici fin mars 2026
  • 500 signalements enregistrés sur la plateforme d’ici fin août 2026
  • 50 représentants des communautés locales, autorités publiques, société civile et sociétés minières sont mobilisés autour d’un cadre de dialogue pour co-construire des solutions durables d’ici fin août 2026
  • 5 rencontres (1 rencontre par mois) sont réalisées avec les parties prenantes au compte du cadre dialogue d’ici fin août 2026
  • 4 sessions pratiques sont organisées sur les foyers améliorés d’ici fin mai 2026
  • 50 ménages pilotes utilisent les foyers améliorés d’ici fin juillet 2026
  • 5 pépinières communautaires sont créées pour restaurer les zones écologiquement dégradées d’ici fin mai 2026
  • 10 000 plantes sont produites au sein des pépinières communautaire d’ici fin août 2026
About me / organisation
Fatou DRAME

Fatou Dramé est responsable plaidoyer et communication du projet L’Autre face de Simandou. Diplômée en biologie,
spécialisée en écologie, elle s’investit depuis plusieurs années dans la protection de l’environnement à travers diverses
actions communautaires. Après un parcours engagé au sein de l’ONG Ouvrir les horizons, elle a mis en place une pépinière
communautaire et anime des sessions de sensibilisation dans les écoles. Passionnée par la restauration écologique et
l’éducation environnementale, elle œuvre pour mobiliser les jeunes et les femmes autour de la préservation du couvert
végétal. Elle allie proximité terrain, engagement citoyen et compétences en communication durable

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